Les rares pièces d'orfèvrerie bruxelloise du XVIIe siècle conservées sont suffisamment connues et décrites. En revanche, aucune recherche approfondie n?a encore été publiée sur les producteurs de ces ?uvres d?art. C'est le résultat d'années de recherches systématiques dans les archives sur la vie et le travail de 466 orfèvres qui ont travaillé comme orfèvres ou orfèvres dans la capitale brabançonne au cours de ce siècle. La principale source de revenus de tous les praticiens de l'art de l'orfèvrerie était bien entendu les commandes qu'ils étaient autorisés à exécuter de différentes parts. Il y eut d'abord les achats d'argenterie ecclésiastique et civile par les pouvoirs publics, la Cour, la Maison royale et les services comptables du gouvernement central. Plusieurs gouverneurs généraux possédaient leur propre orfèvre de cour ou faisaient don de l'argent ecclésiastique acheté auprès des orfèvres bruxellois aux monastères et églises locaux. Les institutions régionales, comme le Conseil du Brabant, commandent des sceaux et des cachets aux orfèvres bruxellois. Le magistrat bruxellois avait son propre peintre municipal mais pas d'orfèvre titré. Des orfèvres renommés et locaux ont également été sollicités pour l'entretien et la réparation de l'argenterie de la ville, la commande de coupes en argent pour les fonctionnaires municipaux méritants et pour les membres du conseil municipal qui avaient accepté le parrainage d'un septième fils d'un Bruxellois. . Grâce aux procès-verbaux conservés des notaires bruxellois, on connaît également les contrats en vertu desquels les citoyens commandent toutes sortes d'argenterie aux orfèvres de la ville. Le métier d'orfèvrerie était souvent exercé dans un contexte familial restreint, dans le sens où il se transmettait de père en gendre ou à un proche parent. Enfin, il y a quelques détails supplémentaires à mentionner, comme la résidence et le lieu de travail des orfèvres bruxellois. Coïncidence ou non, plusieurs pratiquants de ce métier vivaient sur le Grasmarkt. Curieusement, aucun orfèvre n'est mentionné qui avait sa maison dans la Zilversmidstraatje. D?autres étaient propriétaires de leur logement ou louaient leur logement. Relativement nombreux les orfèvres étaient locataires et payaient des loyers variables, probablement liés à la nature du quartier. Les signes de leurs maisons n'ont pas toujours de rapport immédiat avec la nature de leur profession. Le Château d'Or, la Fontaine d'Or, le Diamant sont de cette nature. Les trois Coppen (trois coupes, d'ailleurs, un élément des armoiries de l'artisanat) sur le Grasmarkt, les Peerlen Krans (couronne de perles), le Juweel, le Gulden Wereld sur le Kantersteen et bien sûr étaient plus appropriés. la propre maison artisanale Huis de Spiegel, en grande partie détruite lors du bombardement de la ville en 1695 et reconstruite grâce à de lourds emprunts contractés par le commerce. Le livre se termine par un index résultant, divisé en cinq catégories : - 1885 noms de personnes ; - 259 métiers, professions et fonctions ; - 145 termes techniques et registre des entreprises ; - 464 toponymes ; - 222 panneaux.